Une très courte bibliographie de romans, forcément subjective et absolument pas exhaustive, sur la forêt et sur les arbres.
La forêt d’Iscambe, Christian Charrière, éd. Points
Dans un futur lointain, la France est noyée dans une immense et luxuriante forêt. Deux mystiques fuient Marseille remontent les décombres de l’autoroute A6 afin de retrouver la mythique ville de Paris, disparue au sein de la forêt d’Iscambe. Une dystopie pleine d’aventures dans une forêt du futur !
Le dernier arbre, Tim Gautreaux, éd. Points
Un grand roman « du Sud » sur la fraternité et la paternité, mais aussi sur l’impitoyable capitalisme des années 20 dans une Amérique ivre de progrès technique, où le bayou de Louisiane est peu à peu dévasté par une scierie.
Dans la forêt, Jean Hegland, éd. Gallmeister
Deux orphelines, dans un monde qui s’effondre, réinventent une nouvelle manière de vivre seules en forêt. Une très belle fable écologique à l’écriture poétique et puissante, tantôt oppressante, tantôt exaltante.
L’homme qui savait la langue des serpents, Andrus Kivirähk, éd. Le Tripode
Dans les forêts d’Estonie, le dernier « siffleur », qui parle la langue des serpents et comprend les animaux, fait face à la modernité et à la menace d’un monde qui change. Entre réalisme magique, conte et saga, un livre puissant qui ne laisse pas indemne !
Les seize arbres de la Somme, Lars Mytting, éd. Babel
L’histoire d’une famille, liée à celle de la Norvège et de l’Europe, opaque et lourde de secrets. La quête des origines du narrateur où les arbres sont les témoins des plaies de la guerre, mais aussi de drames plus intimes.
My absolute darling, Gabriel Tallent, éd. Gallmeister
Un huis-clos haletant dans les forêts de Californie du Nord, où Turtle, une jeune fille qui a grandi isolée dans les espaces sauvages, tente d’échapper à l’emprise d’un père abusif. Une grande héroïne pour un grand livre !